La délinquance juvénile concerne les délits des mineurs. Ceux-ci sont identifiés différemment selon les pays. Au Canada, par exemple la délinquance juvénile est située entre 12 et 17 ans. En France selon le code pénal, elle est située entre 13 et 18 ans. Au Burundi (au sens de l’article 1 de la CDE), est mineur « tout être humain âgé de moins de dix-huit ans sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ». Le nouveau Code pénal (comme l’ancien) considère l’enfant comme « toute personne âgé de moins de dix-huit ans accomplis » (article 512) au moment où le Code des personnes et de la famille élève la majorité civile à vingt-et-un ans accomplis (article 335). Cependant l’âge de la responsabilité pénale est fixé à 15 ans (article 29 du nouveau Code pénal). Elle concerne les actes commis, définis et évalués comme déviants et asociaux d’après les normes juridiques ou sociales. Ils sont généralement le résultat d’un apprentissage que ce soit en famille ou dans la société. On peut cibler trois types de délinquance juvénile :

-délinquance initiatique liée à l’adolescence,

-délinquance pathologique liée à un déséquilibre personnel ou familial,

-délinquance d’exclusion liée à la situation de précarité économique.